Visio-cercle de Cybèle
Animé par
Jean-Philippe de Tonnac
Invitée du mercredi 27 mai 2020 à 19h00
Claire Barré
En visioconférence par « Zoom » depuis la Cité des Consciences
Je me fais depuis longtemps l’idée que ce mouvement de libération des femmes est davantage qu’une question de parité, de justice, d’équité, de dignité en somme pour l’espèce Homo sapiens sapiens habituée à tout décider, concevoir, planifier sans elles. L’humanité n’est pas seulement en situation de rendre visible, audible, intelligible, la moitié d’elle-même. La révolution est plus ample, plus archaïque, plus vertigineuse encore. Cette pensée m’habite depuis l’adolescence. Je l’ai cultivée tout au long de mon parcours d’homme et de scribe. J’écris des livres comme essayiste, romancier ; je suis aussi éditeur.
Je vous donne rendez-vous une fois par mois pour partager vos réflexions sur ces questions et enrichir les nôtres. Que peut signifier, au plus profond de vous-même, ce « retour du féminin » dans des sociétés patriarcales qui ont barré aux femmes toutes les routes de l’expression de soi ? « Retour du féminin » : je ne cherche pas à opposer les femmes aux hommes, à désigner des victimes, mais à dire que quelque chose manque à notre humanité, quelque chose qui est en lien avec cette faculté qui chez nous tous s’est atrophiée, la faculté de « ressentir », d’être en lien, en communion profonde, « siamoise », avec la nature, avec la vie et donc avec la mort et les morts – avec l’invisible.
Ce « retour du féminin » n’est-il pas plutôt le signe de ce que nous cherchons tous à nous reconnecter et par là-même à réveiller cette part de nous-mêmes sans laquelle cette reconnexion est impossible ? Cette révolution que les femmes ont enclenchée parle alors à chacun, humblement, de guérison. Guérison de cette maladie dont nous souffrons depuis des siècles et dont l’un des symptômes est l’éviction des femmes, la haine du féminin, le peu de respect que nous manifestons pour la vie.
Prochaines rencontres
- les mercredis 10 et 24 juin, 8 et 22 juillet 2020.
Chaque rencontre sera conçue et vécue autour d’une invitée ou d’un invité choisi(e) pour sa capacité à enrichir nos réflexions, à élargir notre cercle ; des personnes dont j’apprécie la démarche, l’engagement, l’œuvre créatrice, et que j’aurais plaisir à vous faire rencontrer et connaître.
Que ces Cercles de Cybèle, placés sous l’égide de la Grande Déesse de l’Antiquité, soient un lieu de partage stimulant, de reconnexion, de réparation, de réjouissance.
Cercle en visioconférence par « Zoom » ouvert à tous
Invitée de ce cercle
Claire Barré est romancière et scénariste. C’est l’éditeur Stéphane Million qui repère sa plume et publie son premier roman "Ceci est mon sexe" (Hugo&Cie) en 2014.
Depuis, toujours accompagnée par Stéphane Million, elle a publié trois autres romans : «Baudelaire, le diable et moi» (2015), «Phrères» (2016), aux éditions Robert Laffont et "Pourquoi je n'ai pas écrit de film sur Sitting Bull" (2017).
Côté cinéma, elle a reçu, en 2014, le Prix Sopadin du meilleur scénariste, pour son scénario sur la femme d’Oscar Wilde (qui a été mis en ondes pour France Culture, lu par Julie Gayet). Trois films qu'elle a co-écrit sortiront prochainement : "Un monde plus grande" de Fabienne Berthaud, avec Cécile de France (adaptation de «Mon initiation chez les chamanes» de Corine Sombrun), "Police" d'Anne Fontaine, avec Omar Sy, Virginie Effira et Grégory Gadebois (adaptation du roman d'Hugo Boris) et "Hommes au bord de la crise de nerfs" d'Audrey Dana.
Son dernier livre, "Chant d'amours" est sorti en janvier 2019, dans la toute nouvelle maison d'édition de Stéphane Million, Sable polaire.
Biographie
Jean-Philippe de Tonnac, écrivain, essayiste et éditeur, raconte dans Le Cercle des guérisseuses (Guy Trédaniel, 2019), avoir entrepris un jour son « chemin de guérison » et être allé à la rencontre de ces femmes dédiées aux soins du corps et de l’âme : énergéticienne, médium, magnétiseuse, rebouteuse, chamane, écothérapeute, naturopathe, adepte du tantra, musicothérapeute, chercheuse en mémoire cellulaire, etc.
À chacune, il a demandé de retracer un itinéraire de vie, d’expliquer de quelle manière cette vocation de soigner et d’accompagner était née en même temps qu’il recevait de chacune des soins. Dans la plupart des cas, la révélation de cette vocation fut au prix d’une épreuve par laquelle on meurt et on renaît à ce qu’est son « mandat céleste ».
Informations pratiques
Horaires :
- Mercredi 27 mai 2020, de 19h00 à 22h00.
Tarifs :
- Tarif soutien / bienfaiteur : 10 €
- Tarif normal / adhérent À Ciel Ouvert – Paris / jeune : 5 €
Accès à distance par Zoom :
Le programme de visioconférence « Zoom » vous permet de participer de manière très simple et sécurisée à une réunion à distance depuis votre ordinateur, votre tablette ou votre téléphone.
Voici une courte vidéo (2 min) expliquant comment utiliser l'outil Zoom pour accéder à des réunions comme celle-ci :
Comment installer et utiliser ZOOM en 2 minutes (YouTube)
Réservations :
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